L'ATTAQUE FINALE CONTRE RAMONA
Pendant que Carmen était transférée dans un hôpital privé où des spécialistes l'attendaient, Ricardo et Mario préparaient déjà le coup final.
Ce même jour, à 18 heures, Ramona a reçu une visite inattendue :
la police.
Ils l'ont arrêtée sans lui laisser le temps de se recoiffer :
—Ramona Ortega est détenue pour fraude, falsification de documents, détournement de fonds, privation illégale de liberté et entrave à l'identité.
La femme qui contrôlait toujours tout a perdu ses couleurs.
—Leonardo ne fera pas ça ! Je l'ai élevé ! Je l'ai sauvé !
« C’est fini », dit Leonardo en entrant derrière les policiers avec une froideur qu’il n’avait jamais affichée auparavant. « Vous ne lui ferez plus jamais de mal. »
Ramona a tenté de l'approcher, mais la police l'a fait sortir de force.
Alors qu'ils l'emmenaient dehors, elle a crié :
—J'ai tout fait pour toi ! SANS MOI, TU N'ES RIEN !
Leonardo n'a même pas cligné des yeux.
« Sans toi, j'ai enfin la paix », répondit-il.
Ramona fut placée dans la voiture de patrouille et la porte se referma avec un claquement qui sonnait comme une justice.
À L'HÔPITAL — LA VÉRITÉ QUI GUÉRIT
Carmen était allongée sur un lit blanc, entourée de médecins et de spécialistes des traumatismes.
Lorsque Leonardo entra, sa mère le regarda avec ses yeux embués… mais aussi pleins d’amour.
—Léo… —chuchota-t-elle en lui caressant le visage comme lorsqu’il était enfant… mon enfant…
Cette fois, ce n'était pas un écho perdu.
C'était une reconnaissance.
C'était son retour.
Leonardo finit par craquer.
Il s'agenouilla près d'elle et posa son front sur sa main.
—Pardonne-moi de ne pas t'avoir trouvée plus tôt… Maman.
Carmen esquissa un faible sourire, avec cette tendresse qui transperce n'importe quelle blessure.
—Tu es de retour… ça suffit.
Le spécialiste leur a expliqué que, même si leur mémoire était endommagée, les souvenirs émotionnels survivent souvent aux traumatismes .
C'est pourquoi Carmen l'avait reconnu.
C'est pourquoi elle disait toujours « Léo ».
Le cœur se souvient de ce que l'esprit oublie.
ÉPILOGUE — LA VIE QUI LUI A ÉTÉ VOLÉE, MAINTENANT RETROUVÉE
Trois mois plus tard — tout est rapide, légal et décisif :
✔ Ramona est en détention provisoire.
✔ L'avocat Esteban Ordóñez a accepté un accord de plaidoyer et a remis toutes les preuves manquantes.
✔ Tous les biens d'Ortega ont été restitués à Leonardo.
✔ La maison de retraite a fait l'objet d'une enquête et a été fermée.
✔ Carmen est retournée vivre avec son fils dans un logement spécialement aménagé, où des spécialistes prennent soin d'elle.
Et surtout :
L'état de Carmen a commencé à s'améliorer.
Elle n'a pas tout récupéré, mais elle a récupéré l'essentiel :
à son fils.
Chaque matin, lorsque Leonardo lui disait bonjour, elle lui touchait la joue, comme toujours.
« Mon Leo… » murmura-t-elle.
Et il répondait :
—Me voilà, maman. Et je ne pars pas.
Sa vie n'était plus aussi parfaite que le prétendaient les magazines.
Elle était réelle.
Elle était humaine.
Elle était à lui.
Et pour la première fois…
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