Parmi cette colonie d’insectes plus ou moins sympathiques, on citera par exemple la chrysope qui revêt au printemps une belle robe vert vif. Surnommée par les entomologistes du XVIIIème siècle « le lion des pucerons », elle est particulièrement friande de ces ravageurs, de même que la coccinelle qui bénéficiera aussi de sa suite dans notre hôtel.
La syrphe, une mouche butineuse qui ressemble à une guêpe, est également un très bon prédateur.
On n’oubliera pas non plus les insectes pollinisateurs. Le bourdon terrestre, par exemple, reconnaissable à son arrière-train blanc. Et bien sûr les précieuses abeilles solitaires, notamment les osmies, qui ont l’avantage de polliniser très tôt dans la saison les premières fleurs du jardin.
Photo de bas en haut et de gauche à droite : le bourdon terrestre, la syrphe, la chrysope, la coccinelle et l’osmie
3Un hôtel à la carte
Pour offrir le gîte et le couvert à tout ce petit monde, on s’appliquera à bâtir une résidence confortable, durable et surtout, conforme à son habitat naturel. A proximité de celle-ci, on prendra soin de cultiver un parterre de fleurs, qui tiendra lieu de restaurant.
La structure du bâtiment, qui reprend la forme d’une maison avec son toit et ses différents étages, sera construite en bois résistant (du mélèze ou du châtaigner par exemple). Exposé sud ou sud-est, l’hôtel doit être protégé des intempéries et surélevé d’au moins 30 cm, comme s’il était sur pilotis.
La variété d’espèces attendues dans cette tour de Babel version 1001 pattes impliquent un aménagement intérieur diversifié. Il sera donc composé d’espaces privatifs hétérogènes construits en paille, bois ou pierre. Des véritables suites personnalisées qui s’adaptent aux habitudes des différents hôtes.
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