C'était censé être un gala de charité prestigieux, une soirée d'opulence et d'élégance sous les lustres de cristal du Savoy. L'air vibrait du tintement des coupes de champagne et des murmures de la haute société londonienne. C'était un conte de fées, jusqu'à ce qu'un millionnaire perde le contrôle et transforme la salle de bal en cauchemar. Devant des centaines d'invités, il s'est déchaîné sur sa femme enceinte avec un fouet en cuir – 300 coups de pure rage – tandis que l'assistance restait figée, sous le choc.
Mais ce qu'il ignorait, c'est que la femme qu'il cherchait à détruire était la fille d'un des PDG les plus influents de Grande-Bretagne. S'ensuit une tempête de pouvoir, de vengeance et de justice implacable qui ébranlera la ville jusque dans ses fondements.
Ce soir-là, l'hôtel Savoy resplendissait comme un palais. Des lustres de cristal pendaient du sol en marbre, projetant une douce lumière bleue sur une mer de robes de créateurs et de smokings. Des rires se mêlaient au murmure d'un quatuor à cordes, et chaque table scintillait de coupes de champagne. Les flashs des appareils photo illuminaient l'élite londonienne réunie pour le gala de charité de l'année. Personne n'aurait pu imaginer qu'avant la fin de la soirée, cette même salle de bal serait le théâtre d'une scène d'horreur absolue.
Je me tenais presque au fond de la salle, les mains posées sur mon ventre de sept mois. Ma robe bleu ciel paraissait simple parmi les robes haute couture qui m'entouraient. Je l'avais retouchée moi-même le matin même, en cousant les coutures pour l'adapter à ma silhouette qui s'arrondissait. Mes cheveux étaient soigneusement tirés en arrière et mon visage était pâle de fatigue. J'essayai de sourire, mais mes lèvres tremblaient. Je n'appartenais plus à ce monde scintillant, même si j'avais cru un jour en faire partie.
Mon mari, Edward Kane, se tenait au centre de la pièce, entouré d'admirateurs. Il était l'homme du moment, l'impitoyable investisseur millionnaire qui savait captiver n'importe quel auditoire. Son smoking noir lui allait à merveille. Sa voix respirait l'autorité. Son sourire semblait gravé dans la pierre. Mais à son bras, enlacée à lui dans une robe de soie rouge moulante, se trouvait Vanessa More, sa maîtresse. Elle lui murmura quelque chose à l'oreille et rit, assez fort pour que tout le monde l'entende.

Les invités échangèrent des regards, feignant de ne pas remarquer l'épouse qui les observait de loin. Je pris une profonde inspiration. Mes mains tremblaient légèrement et je serrais fort mon petit sac à main. J'avais supplié Edward de me laisser rester à la maison. J'avais les chevilles enflées et le dos douloureux, mais il avait refusé.
« Tu viendras sourire », m’avait-elle dit froidement, d’une voix aussi dure que du verre brisé. « Je ne te permettrai pas de me faire honte en te cachant. »
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