Leur appellation – « papillons de deuil » – fait référence à leur robe sombre, mais leur présence évoque tout sauf la mélancolie : ils incarnent plutôt un messager subtil du cycle vital.
Des survivants hors du commun
Ce qui rend le Morio exceptionnel ? Son incroyable résistance aux frimas. Tandis que la majorité de ses congénères succombent aux gelées, lui trouve asile dans des crevasses d’écorce ou cavités naturelles, entrant en léthargie hivernale. Aux premiers rayons timides, bien avant l’éclosion des bourgeons, il prend son envol. Son ombre gracile devient ainsi l’un des premiers hérauts de la belle saison.
Pourquoi leur réserver un accueil chaleureux
Voici trois motifs imparables de cohabiter pacifiquement avec ces insectes :
- Un maillon écologique précieux : Ils assurent la pollinisation de certaines flore spontanée et servent de repas à divers prédateurs, maintenant ainsi l’harmonie biologique de votre espace vert.
- Une leçon vivante captivante : Suivre leur évolution, de l’œuf microscopique à l’adulte ailé, offre une expérience aussi instructive qu’émouvante, idéale en famille ou entre naturalistes amateurs.
- Zéro danger pour vos plantations : À l’inverse d’autres espèces dévastatrices, ces chenilles épargnent totalement vos légumes et plantes ornementales, se cantonnant sagement à leurs essences favorites.
